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end of your logo -- recherche pour : recherchez aussi : - helene deghilage - helene deguillages peintre - association peinture trans articles récents sans pain, ni pin, ni p’1 : hélène peint. peintures 2011 – 2016 site internet note d’intention association trans fair commentaires récents archives février 2016 janvier 2016 février 2010 janvier 2010 catégories non classé méta inscription connexion flux rss des articles rss des commentaires 24 février 2016 sans pain, ni pin, ni p’1 : hélène peint. classé sous non classé — helenedeghilage @ 9 h 32 min sans pain, ni pin, ni p’1 : hélène peint. beaucoup, sans pain et sans abri. elle peint des hommes, des femmes, nus, démunis:des humains. ceux qui débarquent, enfin qui ne débarquent jamais. elle ne les peint qu’en train, entre, nulle part. sauf dans la peinture. hélène peint des êtres qui habitent sa peinture, entre embarquement et débarquement. ici ils logent, à l’étroit. hélène abritent les humains démunis là où elle peut, elle ne peut pas loger tout le monde chez elle, c’est déjà bien rempli – mais là, dans la peinture, oui, mais pas seulement. tous ces corps n’arrivent pas de nulle part, ils se sont envoyés là où ils ne peuvent pas arriver, mais arrivent quand même, poussés ou tractés par des théories économiques. les mêmes sur lesquelles ils dérivent, avec lesquelles hélène tranche. parce qu’elle ne peut les peindre que comme extensions, les corps d’hélène, aussi « charnés » qu’elle les voudrait, ne sont que les fibres organiques qui composent avec les liens économiques la trame défaite sur laquelle ils pensent pouvoir flotter et au final traversent. hélène peint leurs cartes, postales, maritimes, sensibles, dans l’encadrement partiel et noir du signe économique, qui ne mange jamais plus les corps qu’il est englouti lui-même, par eux. ça lutte, ça repasse, ça reprend, ça marche, ça ne marche pas, ça image, ça lettre, mais ça ne dit pas. ils sont les corps traversant, ceux qui fuient le départ et qui fantasment l’arrivée. hélène a bon dos et ça leur fait une belle jambe d’avoir des peintures ou qu’on produise des discours qu’ils ne verront peut-être jamais, ne liront pas plus : ils n’ont pas que ça à faire. ils sont le corps politique, c’est comme ça. celui qui veut passer de l’autre côté. eux, pas nous. nous, soulignons, faisons des lignes, un tricot à leur mesure qu’ils ne sont pas près de porter : nous strions. s’ils passent il ne leur ira plus, s’ils y restent, ils ne le passeront pas : ils lissent. reste alors, les drapées soldés pour des haillons, les peintures lettrées d’hélène. outre l’étude géopolitique et géoéconomique des rapports de notre monde, la peinture d’hélène n’a pu se tordre que dans l’imposition d’une valeur de l’ordre économique dans le texte, se trahir qu’en marquant l’ennemi à la lettre. si, comme lui a rappelé catherine tiraby, au cours d’une rencontre, « les bourreaux aussi aiment les corps », il faut donc apprendre que les sujets se partagent, membres par membres, avec ce qui les constitue et les déchire, à chaque couche de l’épiderme jusqu’au prochain rivage. si la peinture est prête à le recevoir, elle peut au moins atteindre ce ravage des limites que nous fabriquons à notre propre espèce. voilà à quoi travaille hélène deghilage. sébastien montéro pas de commentaire -- 23 février 2016 peintures 2011 – 2016 classé sous non classé — helenedeghilage @ 18 h 38 min pas de titre , 0,80 / 1,30 m, huile sur carton, 2013. pas de titre , 0,80 / 1,60 m, huile sur carton, 2013.pas de titre , 0,80 / 1,60 m, huile sur carton, 2013. collateral dammage , 0,80 / 1,20 m, huile sur toile , 2013. .installation , huiles sur toile 0,80/1,20m , acrylique 40/60 cm encre de chine , 2013. shadow banking, installation la consine , huile sur toile ,encre de chine, janvier 2014. pas de titre , huiles sur toile , 1,80 / 1,50 m et.1,80 /1 m, mortgages , 2/ 3 m, huile sur toile , 2013. reset , 1,60/ 2,50 m, huile sur toile , 2013. wall street walk, installation la consigne 1/1 m decembre 2014 shut down , installation , huiles sur toile , encre de chine ,2/3 m 2013. shadow banking , 1,50/ 2 m, huile sur toile , 2013. la main invisible huile – cuivre . 2/2 m . 2014 huile – feuilles de cuivre , 1,50/2 m, 2014. dark pool ,huile sur toile,1,80 / 1,80 m, 2012. blackwater huile-cuivre 2/2m 2014. pas de titre , 6 toiles 40/ 50 cm, huile sur toile , 2013. pas de commentaire -- site internet classé sous non classé — helenedeghilage @ 15 h 18 min site internet http://helenedeghilage.wix.com/helenedeghilage?fb_ref=default pas de commentaire -- 24 janvier 2016 note d’intention classé sous non classé — helenedeghilage @ 20 h 13 min la question politique se pose ici par la confrontation du corps humain et du corps social . l’homme au cadran de la théorie économique la chair de la peinture à l’aune de la rigueur du texte le corps de nerfs en butte au corps policé la nudité me signifie le dénuement: l’homme sans son masque social, hors de toute hiérarchie, dépossédé. tenter de définir d’interroger l’idée d’un corps contemporain ? s’imposent alors ces photographies, trouvées sur le réseau internet, de ces corps en guerre, déportés qui paraissent la chair de notre temps, la face cachée de notre modernité. corps oublié trimbalé meurtri étranger corps d’orient d’afrique émergeant humain dépenaillé démuni sur la brèche naufragé en transit humain entre les lignes hors cadre échoué homme en vérité sur le fil sans alternative résistant sans issue acculé ces photographies, dérivant sur le net, sont des bouteilles à la mer jetées par les témoins anonymes de ces atrocités : réflexes désespérés qui rappellent— toute proportion gardée — ces ultimes oeuvres des artistes déportés témoignant de leur supplice pour échapper au néant. . informés à la seconde de la douleur du monde l’ ubiquité fait la fureur anodine si accessible si irréelle la nécessité de restituer à ces photographies anonymes, la “permanence “ et la matérialité de la peinture est une tentative de fixer, d’extirper du flux cette mémoire intangible et volatile . aux antipodes de la chair, la théorie économique,apparait comme toile de fond, trame, se juxtapose à ces représentations, bribes de grandes pensées économiques confrontées à leurs dégâts collatéraux . paradoxalement ce sont ces technologies nouvelles de communication qui réactive la possibilité d’une peinture figurative “historique” . a travers le prisme d’une culture picturale occidentale, la peinture transpose ces images, hors du temps. peindre pour porter un témoignage, tenter de tirer ces images de l’anonymat et de l’oubli. mais finalement juste ressasser l’ impuissance cependant je ne peux échapper à cette tentative de prendre en compte et de rendre compte de ces autres si loin de moi dont le supplice ne peut me rester étranger . pas de commentaire -- association trans fair classé sous non classé — helenedeghilage @ 15 h 35 min l’association transfair se propose : -de développer des projets artistiques et culturels dans le cadre d’ateliers de création à travers une collaboration avec diverses structures (centres sociaux, établissements scolaires, centres pénitenciers) ou à titre privé ( dans des locaux municipaux ou au domicile de l’association) . -servira de structure intermédiaire à des artistes indépendants leur permettant d’intervenir dans des structures publiques -de favoriser des échanges artistiques en collaboration avec des associations et des collectifs d’artistes étrangers. -d’organiser diverses manifestations culturelles (expositions, festivals de musique ) afin de promouvoir ces artistes en france et à l’étranger . -de développer des projets à caractères humanitaires dans l’esprit de partage et d’échange qui soutient notre action , par exemple : -des ateliers libres et gratuits pourront être créer à destination de types de populations précarisés en france et dans les pays où s’exerceront les activités de l’association. -d’autres types d’action à caractère culturel et ayant pour buts de favoriser la